Mon jardin imaginaire est né après-midi chez ma mère, ou après le repas dominical familial , j’étais allée faire un tour dans son jardin pour en admirer l’exubérance joyeuse et tropicale.
Enfant, j’adorais rêver dans le jardin maternelle, un brin indiscipliné, peuplé de plantes grimpantes ou suspendues , denses et mystérieuses .
Mon jardin imaginaire est une immersion dans cet univers fantasmé, coloré mais imprécis, où fleurissent plantes inventées et figures mystérieuses de ti’i , po’o et tahiri, issus de mon quotidien au Musée.
J’aime ces pièces, elles aussi mystérieuses que le jardin de ma mère . Elles sont les traces d’un monde disparu et pourtant toujours présent. Un monde dont nous n’avons plus les clés, mais qui pourtant occupent notre imaginaire ...
Ce jardin imaginaire c’est la fusion de ces deux mondes qui me fascinent et ancrent d’une certaine manière mes racines polynésiennes ...
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